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Libération

Régionales: le PS cherche à épicer ses listes

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publié le 13 décembre 2003 à 2h19

Retour à la case Dijon. Les socialistes vont se retrouver, ce samedi à la Défense, pour une convention nationale consacrée à la constitution de leurs listes pour les élections régionales de mars 2004. François Hollande, le premier secrétaire du PS, veut transformer ce scrutin en premier rendez-vous de l'alternance. Cette ambition, indexée sur les déboires de Jean-Pierre Raffarin, repose sur une condition majeure aujourd'hui non remplie : disposer d'un parti en ordre de marche.

Retour en arrière. A trois mois du scrutin, les socialistes ne se satisfont pas de faire du surplace dans leur capacité à contester le gouvernement. Ils sont revenus sept mois en arrière. A une situation précongrès. François Hollande n'a pas profité de sa victoire dijonnaise pour s'imposer (lire encadré ci-dessous). Le ciment de sa majorité n'a pas résisté aux ambitions présidentielles de Laurent Fabius et de Dominique Strauss-Kahn. Enfin, les deux minorités (le Nouveau Parti socialiste d'Arnaud Montebourg et de Vincent Peillon, et Nouveau Monde, dirigé par Henri Emmanuelli et Jean-Luc Mélenchon) profitent du spectacle pour se hausser du col et contester l'orientation définie à Dijon (lire ci-dessous). Résultat : la constitution des listes, thermomètre idéal pour mesurer la forme d'un PS plus que jamais réduit à son image de «parti d'élus», vire aux marchandages de dernière minute. «Les mécanismes habituels de régulation ont des ratés», euphémisait en milieu de semaine un cadre parisien du PS. Vendredi