Alors que le Premier ministre vient tout juste de refranchir ce seuil dans l'autre sens, sa cote de popularité paraissait s'être installée durablement en dessous de la barre des 40 % d'opinions favorables depuis la fin du mois de novembre. Ainsi, selon une enquête de l'institut Ifop (réalisée les 27 et 28 novembre auprès de 1 005 personnes), 35 % des Français approuvent alors «l'action de Jean-Pierre Raffarin». A la même période, selon une étude Tns-Sofres, Raffarin crève même son plancher avec ce qui demeure sa pire performance : 29 % des personnes interrogées lui accordent encore leur «confiance» (réalisé les 24 et 25 novembre auprès de 1 000 personnes). Un sondage Ipsos (5 et 6 décembre, 957 personnes) établit sa cote de confiance à 34 %, un niveau similaire à celui que lui attribue Louis-Harris, pour lequel Raffarin dispose de 33 % d'opinions favorables (réalisé les 12 et 13 décembre, 1 007 personnes). A l'approche de Noël, le premier signe du regain de popularité du chef de gouvernement survient avec un sondage Ifop (réalisé du 11 au 19 décembre auprès de 1 864 personnes), qui lui offre une hausse de cinq points à 38 % de personnes «satisfaites» de son «action». La tendance à la hausse se confirme pour CSA (15 et 16 décembre, 1 004 personnes), qui le fait progresser de quatre points à 38 %. Le Premier ministre profite de la trêve des confiseurs pour engranger cinq points, selon Tns-Sofres, à 34 % (22 et 23 décembre, 1 000 personnes). Et même sept points pour l'Ifop, qui
Une popularité en yo-yo.
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par Didier HASSOUX
publié le 8 janvier 2004 à 21h48
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