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Libération

Une popularité en yo-yo.

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publié le 8 janvier 2004 à 21h48

Alors que le Premier ministre vient tout juste de refranchir ce seuil dans l'autre sens, sa cote de popularité paraissait s'être installée durablement en dessous de la barre des 40 % d'opinions favorables depuis la fin du mois de novembre. Ainsi, selon une enquête de l'institut Ifop (réalisée les 27 et 28 novembre auprès de 1 005 personnes), 35 % des Français approuvent alors «l'action de Jean-Pierre Raffarin». A la même période, selon une étude Tns-Sofres, Raffarin crève même son plancher avec ce qui demeure sa pire performance : 29 % des personnes interrogées lui accordent encore leur «confiance» (réalisé les 24 et 25 novembre auprès de 1 000 personnes). Un sondage Ipsos (5 et 6 décembre, 957 personnes) établit sa cote de confiance à 34 %, un niveau similaire à celui que lui attribue Louis-Harris, pour lequel Raffarin dispose de 33 % d'opinions favorables (réalisé les 12 et 13 décembre, 1 007 personnes). A l'approche de Noël, le premier signe du regain de popularité du chef de gouvernement survient avec un sondage Ifop (réalisé du 11 au 19 décembre auprès de 1 864 personnes), qui lui offre une hausse de cinq points à 38 % de personnes «satisfaites» de son «action». La tendance à la hausse se confirme pour CSA (15 et 16 décembre, 1 004 personnes), qui le fait progresser de quatre points à 38 %. Le Premier ministre profite de la trêve des confiseurs pour engranger cinq points, selon Tns-Sofres, à 34 % (22 et 23 décembre, 1 000 personnes). Et même sept points pour l'Ifop, qui