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Libération

Copé-Santini, «amitié» de 2e tour

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Les têtes de liste UMP et UDF pour l'Ile-de-France s'évitent soigneusement.
publié le 24 janvier 2004 à 22h16

Drôle d'endroit pour une rencontre. C'est au fin fond de la forêt de Meudon, dans l'orangerie du château, que les deux candidats de la droite aux élections régionales en Ile-de-France, André Santini (UDF) et Jean-François Copé (UMP), se sont retrouvés, vendredi soir. Le premier était venu assister à la remise de la Légion d'honneur de son ami Hervé Marseille, maire UDF de Meudon. Le second a, lui, été imposé à la dernière minute par Nicolas Sarkozy, qui remettait justement le hochet à l'élu centriste, en présence de François Bayrou. Dans ce grand raout centriste réunissant l'état-major de l'UDF au grand complet, la présence de Copé n'allait pas de soi. Il jurait même, en début de semaine, qu'il n'y mettrait pas les pieds. Mais, visiblement, Sarkozy a su trouver les arguments pour le convaincre. Copé et Santini, dont les listes sont appelées à fusionner entre les deux tours, se sont à peine serré la main. Et ont pris soin de laisser une distance de sécurité entre eux, chacun restant à un bout de la tribune.

«Habitude». «Après le premier tour, il y a toujours le deuxième tour !» a lancé Nicolas Sarkozy aux 600 invités. Manière pour le ministre de l'Intérieur de préserver ses amis de l'UDF, tout en rappelant qu'il est aussi le président du comité de soutien de Jean-François Copé. Avant de monter sur scène, il a jugé bon de rappeler qu'il est «l'ami de Jean-François Copé» et qu'il le soutient «totalement» dans la course électorale. Il est vrai qu'après la défection de sa femme, C