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Autonomie dans 16 régions

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publié le 27 janvier 2004 à 22h20

A l'UDF, l'autonomie est un principe à géométrie variable. Les centristes partiront sous leurs propres couleurs dans 16 régions sur 22 et devraient faire cause commune avec l'UMP dans les 6 autres. Hier, à Marseille, les deux partis de la majorité ont officialisé leur union pour le premier tour des élections régionales en région Paca. Un accord arraché de haute lutte par Renaud Muselier, tête de liste UMP, et Rudy Salles, député UDF des Alpes-Maritimes, qui devront affronter Jean-Marie Le Pen. Après la liste d'union validée en Rhône-Alpes la semaine dernière, c'est le deuxième accord du genre. Trois autres listes d'union devraient être scellées dans les jours à venir : en Alsace (toujours pour cause de risque FN), en Auvergne, derrière Valéry Giscard d'Estaing, et en Poitou-Charentes, région d'origine de Jean-Pierre Raffarin. En Picardie, enfin, le seul ministre UDF du gouvernement, Gilles de Robien, devrait parvenir à rassembler les deux familles de la droite sur son nom.

Partout ailleurs, l'UDF va partir seule au combat. Malgré les réticences de certains élus locaux (lire ci-contre), François Bayrou est donc en passe de remporter son défi : émanciper l'UDF de son «union-soumission» avec l'UMP. Mieux encore, la formation centriste a réussi à imposer à l'UMP l'«union à la carte» que Bayrou prônait depuis des mois. Les chiraquiens ont beau agiter le «mistigri de la désunion», dixit Hervé Morin, tête de liste UDF en Haute-Normandie, les centristes sont désormais en ordre de bat