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Libération

Les mariés sont en vert ce week-end.

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publié le 21 février 2004 à 23h18

Une trentaine de formations écologistes de toute l'Europe se réunissent à Rome ce week-end pour s'unifier sous la bannière d'un Parti vert européen. A la manoeuvre : le chef de la diplomatie allemande, Joschka Fischer, représentant du seul parti écologiste membre d'un gouvernement, le député vert franco-allemand Daniel Cohn-Bendit et l'Italienne Monica Frassoni, tous deux coprésidents du groupe des Verts au Parlement de Strasbourg. Les chefs de 32 partis verts de 29 pays seront réunis, «de l'Espagne à l'Ukraine, de Chypre à la Finlande et de l'Estonie à la Grande-Bretagne». Une déclaration commune, signée lors d'une cérémonie à la mairie de Rome, devrait porter cette nouvelle formation sur les fonts baptismaux.

«Cela n'a pas été une initiative facile de créer ce Parti vert européen. C'est un peu comme faire l'Europe, a souligné, jeudi, Daniel Cohn-Bendit. La campagne des européennes sera ses premiers pas, car il n'existera pas vraiment avant un ou deux ans.» Objectif avoué : avoir un groupe au Parlement européen, «stabilisé avec 45-50 élus».

Aujourd'hui, le groupe des Verts compte 36 élus de onze des quinze Etats membres (Espagne, Portugal, Grèce et Danemark exceptés), auxquels s'ajoutent 10 élus de partis régionalistes. Problème : les partis écologistes sont inexistants dans les dix nouveaux Etats membres et ils sont en recul dans la plupart des Etats membres. A l'exception de l'Allemagne, où les Verts sont associés au gouvernement et progressent lors des consultations.

Avec A