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Libération

Lyon se met en jambes pour les municipales

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Les élections sont l'occasion d'un duel anticipé entre Perben et Collomb.
publié le 8 mars 2004 à 23h37

Lyon, de notre correspondant.

Laurent Fabius était de passage à Lyon, samedi, à la demande de Gérard Collomb. Le maire socialiste de la ville tenait à ce que l'ancien Premier ministre s'affiche avec ses candidats aux cantonales. Lui-même ne s'y présente pas. Mais il s'intéresse de très près à cette campagne, qui préfigure les prochaines municipales lyonnaises. Dominique Perben, futur adversaire de Collomb, veut se faire élire pour la première fois à Lyon. Il se donne ensuite trois ans pour structurer sa présence dans les arrondissements. Gérard Collomb tient à lui montrer que la tâche ne sera pas simple. C'est pourquoi il s'investit totalement dans une campagne qui ne le concerne pas directement.

Même bannière.

Il a choisi lui-même les candidats pour les huit cantons renouvelables. «Si j'avais laissé faire, dit-il, nous n'avions aucune espérance de gagner un canton.» Sept sont tenus par la droite. Dont trois dans les trois arrondissements où se jouera la mairie (le IIIe, le IVe et le Ve). Collomb a sorti l'artillerie lourde, lancé dans la bataille deux de ses principaux adjoints et trois de ses maires d'arrondissement. Puis il a rassemblé les troupes sous une même bannière : «Unis pour Lyon». Michel Mercier, président UDF du conseil général, se montre un peu froissé que l'on prenne son département (dont le budget, rappelle-t-il, approche celui de la région) pour une aire d'entraînement avant municipales. Mais comme sa majorité n'est pas menacée cette fois-ci, lui-même se sert d