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Libération

Transport, logement et écologie, enjeux franciliens

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Revue de détail des propositions de Huchon (PS), Santini (UDF) et Copé (UMP) à cinq jours du vote.
publié le 16 mars 2004 à 23h47

Des espaces verts protégés, des trains neufs qui arrivent à l'heure, des logements plus nombreux et moins chers : que l'Ile-de-France est belle en campagne électorale ! Il suffit d'écouter les candidats pour se mettre à rêver d'une région plus solidaire, moins polluée et dotée de transports sûrs et efficaces. Outre l'emploi, priorité numéro un des Franciliens comme des Français, mais sur lequel le conseil régional n'a pratiquement aucun pouvoir, trois enjeux focalisent les débats : les transports en commun, le logement et l'environnement.

Une ou deux zones RATP ?

Deux, voire trois heures de transport par jour pour aller travailler, des embouteillages en pagaille, de l'insécurité dans les trains de nuit, de grosses carences pour les liaisons banlieue à banlieue... Au vu des problèmes qui touchent aux transports, les millions de voyageurs qui circulent chaque jour en Ile-de-France sont autant d'électeurs.

L'UMP Jean-François Copé a dégainé le premier : fini les huit zones de la RATP et l'étalement des tarifs (de 45 à 132 euros actuellement), place à la carte unique à 45 euros pour tous, qui permettrait aux habitants des Yvelines de se déplacer au même prix que les Parisiens. L'idée semble généreuse, mais tellement coûteuse, que tous les autres candidats doutent de sa mise en oeuvre.

Jean-Paul Huchon (PS) propose, lui, de passer d'abord à deux zones (40 et 65 euros), avant d'arriver à une «carte universelle» permettant de passer d'un mode de transport à un autre dans toute la régio