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Libération

Les ministres de Raffarin 3 contraints à la cohabitation

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Avec cinq membres de plus, le gouvernement est à l'étroit dans ses murs.
publié le 13 avril 2004 à 0h12

Même les ministres ont parfois des problèmes de logement. Plus d'une semaine après leur nomination, certains d'entre eux n'ont toujours pas de locaux. Avec cinq membres de plus que dans le précédent gouvernement, la pénurie de bureaux se fait sentir. Et les derniers arrivés en pâtissent.

Bout de table. Marie-Josée Roig, ministre de la Famille et de l'Enfance, squatte un bout de table chez le ministre des Relations avec le Parlement, Henri Cuq. Elle attend toujours que des locaux soient aménagés pour son équipe. «Il y a des endroits à libérer et des locations à faire, c'est normal que ça prenne un peu de temps», explique-t-on à Matignon. La plupart des secrétaires d'Etat sont dans le provisoire. Jean-Louis Borloo (Cohésion nationale) ne peut pas héberger tous les siens. Laurent Hénart (Insertion des jeunes) est ainsi logé au 55, rue Saint-Dominique, au ministère de la Ville, alors que Marc-Philippe Daubresse (Logement) est au ministère de l'Education nationale. A la place de Xavier Darcos, ex-ministre délégué à l'Enseignement scolaire, cohabitent Marc-Philippe Daubresse et Nicole Ameline, ministre de la Parité. «On se retrouve avec des cabinets qu'on ne connaît pas ! D'ailleurs, on ne peut pas les joindre. On n'a toujours pas leur numéro.» Nelly Olin (Lutte contre la précarité) se retrouve isolée dans le IXe arrondissement de Paris.

En plus d'un endroit pour travailler, de nombreux ministres provinciaux ont aussi besoin d'un logis pour les soirs où ils sont à Paris. Certains mi