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Des Verts gonflés à bloc par Cohn-Bendit et l'Europe

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A l'aise et unis sur le sujet, ils espèrent obtenir un bon score le 13 juin.
publié le 15 avril 2004 à 0h14

Depuis la divine surprise des régionales, les Verts ne doutent de rien. Surtout pas de leur capacité à recueillir 10 % des suffrages aux élections européennes du 13 juin et de rééditer ainsi la performance de la liste conduite par Daniel Cohn-Bendit en 1999 (9,72 %). Pour le député sortant Gérard Onesta, tête de liste dans la région du grand Sud-Ouest, les Verts peuvent même espérer faire mieux qu'aux régionales où régnait, à gauche, une «ambiance de vote utile». A deux mois de l'échéance, les écologistes ont donc lancé hier leur campagne dans un restaurant bio haut de gamme du XIIIe arrondissement de Paris. En présence, évidemment, dudit Cohn-Bendit.

«Appui». Fort d'un projet clair, de candidats désignés sans grande difficulté et d'affiches déjà imprimées, les Verts peuvent aussi s'appuyer, en France comme dans toute l'Union, sur un vrai parti européen créé en février, European Greens. C'est donc le porte-parole de cette nouvelle formation, l'inévitable Daniel Cohn-Bendit, par ailleurs tête de liste en Allemagne, qui animera la campagne dans les 25 pays de l'Union. «On s'appuie sur Dany, parce qu'il incarne notre crédibilité», explique Hélène Flautre, tête de liste dans le Nord-Ouest. Les Français ne sont pas les seuls à compter sur lui : il était mardi à Dublin (Irlande), il sera demain à Ljubljana (Slovénie). Au total, Cohn-Bendit a prévu de tenir 60 meetings d'ici au 13 juin.

Les Verts français espèrent s'emparer de deux sujets sources de polémiques à l'UMP comme au PS : l