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Libération
Interview

Christian Estrosi, député UMP, proche de Nicolas Sarkozy

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publié le 28 avril 2004 à 0h24

Serez-vous candidat à la présidence du groupe UMP à l¹Assemblée ?

Avec Pierre Méhaignerie et Hervé Novelli ­ qui représentent des sensibilités importantes de l¹UMP ­, nous avons décidé de proposer un meilleur fonctionnement démocratique du groupe, une consultation systématique de chaque courant sur les projets de loi, la construction d¹une véritable interactivité entre parlementaires et gouvernement sur les sujets de société. Ce nouveau fonctionnement doit permettre au gouvernement de mieux nous entendre. Sur des sujets comme les 35 heures, le service public minimum, les peines planchers pour les multirécidivistes, le financement de l¹assurance maladie, etc. Et, à titre personnel, je souhaite obtenir des engagements sur une réforme du mode de scrutin législatif et la fin des triangulaires. Aujourd¹hui, nous rencontrons Bernard Accoyer ­ prétendant à la succession de Jacques Barrot ­ pour lui soumettre ces propositions.

Votre décision dépend des réponses qui vous seront donnéesŠ

Absolument. Bernard Accoyer est un homme de qualité, conscient du profond malaise qui existe à l¹intérieur du groupe. Je ne peux pas imaginer qu¹il ait une autre conception de l¹avenir que la nôtre. Quant à moi, mon seul objectif est d¹aider au rassemblement de ceux qui attendent une initiative forte de Nicolas Sarkozy à l¹automne, à l¹occasion du congrès de l¹UMP (chargé d¹élire un successeur à Alain Juppé, ndlr). Je ne veux prendre aucune initiative qui pourrait compromettre cette échéance-là.

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