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Libération

«Il ne m'est pas venu à l'idée d'aborder la Tchétchénie»

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A Moscou, Bernadette Chirac reste «amicale» avec les Poutine.
publié le 13 mai 2004 à 0h36

Moscou, de notre correspondante.

«J'ai beaucoup complimenté Mme Poutine sur la décoration de sa maison, car, vous savez, je m'intéresse à ces questions-là.» En visite deux jours à Moscou sans son époux, Mme Chirac a pu faire, hier, du grand Bernadette. Toute de mauve vêtue, l'épouse du Président a donné un certain lustre à une petite cérémonie prévue pour les dix ans d'un mastère d'études franco-russes proposé par le MGIMO (institut d'Etat des relations internationales) de Moscou et Sciences-Po Paris. Elle intervenait en qualité de présidente de l'association Pont-Neuf qu'elle a fondée en 1990 pour promouvoir les échanges universitaires avec les jeunes d'Europe de l'Est. Mais elle a un peu outrepassé ce rôle, laissant miroiter «dans les tout prochains jours un accord qui facilitera la délivrance de visas aux citoyens russes». Elle a aussi profité de l'occasion pour cultiver sa relation avec l'épouse du président russe, comme le font la plupart des autres couples de chefs d'Etat occidentaux qui, tous, semblent rivaliser pour les faveurs des Poutine.

Dans sa résidence présidentielle, à une quarantaine de kilomètres de Moscou, Lioudmila Poutine avait préparé «un petit déjeuner extrêmement copieux», «servi sur une nappe en lin avec de grosses roses sur les bordures», a rapporté Bernadette Chirac, qui s'est montrée aussi très attendrie par les «deux petits chiens blancs» du couple Poutine. «Des caniches», a confié Lioudmila à Bernadette, laquelle dit y avoir plutôt reconnu des «bic