Cette année encore, pas d'adeptes du vol yogique, ni de défenseurs de la semaine des quatre jours en lice pour les européennes. Alors que vingt listes s'étaient présentées en 1999, le scrutin 2004 n'offre qu'une quinzaine de listes par grande circonscription régionale. Mais les prétendants ont encore une dizaine de jours pour se faire connaître. Ouvert hier, le dépôt des listes sera officiellement clos le 28 mai à minuit.

A côté des poids lourds (PCF, Verts, PS, UDF, UMP, FN, etc.), on note, pour l'heure, la présence de listes altermondialistes, plus ou moins proches d'Attac, de comités EuroPalestine ­ avec Dieudonné ­, de chasseurs ­ en course dans cinq grandes régions ­, du MNR de Bruno Mégret ou encore du Parti des travailleurs (trotskistes lambertistes).

Au nom du Rassemblement des contribuables français, Nicolas Miguet veut profiter de cette tribune pour assurer la publicité de ses petites affaires. Le Parti pied-noir prétend concourir dans les deux régions du Sud (Est et Ouest), et l'Alliance royale, parti royaliste conduit par Yves-Marie Adeline, ancien chef de cabinet du maire FN de Toulon, dans six régions.

Pour la première fois apparaît également un parti de «la France d'en bas» conduit par l'ex-PDG de Waterman, Francine Gomez, qui défend pêle-mêle les petites entreprises, les animaux et les handicapés. D'autres listes pourraient voir le jour dans certaines régions comme le Nord, où Farid Ramou, leader CGT de Metaleurop, envisage de prendre la tête d'un rassemblement