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VGE fête son « beau temps » à l'Elysée

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L'ancien président de la République (1974-1981) a fêté son élection d'il y a trente ans.
publié le 20 mai 2004 à 0h41

L'ex-Président a commémoré, hier, à la mi-journée, le trentième anniversaire de son arrivée à l'Elysée (Libération d'hier) sous un soleil de plomb. Ça tombait bien. Paraît-il que le 19 mai 1974, il faisait aussi chaud. «Il a fait si beau lorsque j'ai voté le matin à Chamalières (Puy-de-Dôme), s'est souvenu Valéry Giscard d'Estaing devant un parterre de 200 fidèles, dans les jardins de la Maison d'Amérique latine, à Paris. Il a fait si beau lorsqu'avec Anne-Aymone nous avons survolé la France. Il a fait si beau lorsque j'ai attendu les résultats sur la terrasse du Louvre (l'ancien ministère des Finances, ndlr).» Du «beau» au «bonheur», il n'y a que quelques lettres griffonnées à l'encre bleue sur des bristols blancs que VGE a lues. En 1974, selon lui, les Français avaient «le goût du bonheur». Trente ans plus tard, il «souhaite que la France retrouve le goût du bonheur dans beaucoup de circonstances, aujourd'hui et pour son avenir».

Un message adressé à Jean-Pierre Raffarin qui, avec madame, était au nombre des convives. Comme le secrétaire d'Etat au Budget, Dominique Bussereau, et l'ex-conseiller à la communication de Matignon, Dominique Ambiel, venu parce qu'il est «fidèle» au giscardisme. Ou l'ex-président de France Télévisions, Xavier Gouyou-Beauchamps, ancien porte-parole de VGE, les ex-ministres Jean François-Poncet, Jacques Blanc et Jean-Jacques Descamps ainsi que l'ancien président des jeunes giscardiens, Patrick Poivre d'Arvor. Et encore les UDF Marielle de Sarnez et