Pas de temps mort. Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn n'ont pas profité du week-end de l'Ascension pour faire oublier leur bruyante querelle de candidats prédéclarés à l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2007. Bien au contraire. Après l'emballement suscité par les déclarations, dans Libération, de DSK en faveur du mariage gay, Laurent Fabius estimait, vendredi dans le Parisien, qu'«un peu de calme et de jeu collectif serait le bienvenu» au sein du Parti socialiste. Le député de Seine-Maritime, numéro deux du PS, invitait sans le citer son homologue du Val-d'Oise, «plutôt que de contempler son ego», à être «attentif aux vrais problèmes des Français».
DSK lui a répondu via le Journal du dimanche : «Bien sûr, il faut jouer collectif. Mais ce ne doit pas être un moyen pour éviter de trancher. Aujourd'hui, il faut que les hommes politiques disent clairement ce qu'ils pensent», déclare-t-il en visant, toujours sans le nommer, l'ex-Premier ministre. Histoire d'illustrer son propos, DSK persiste et signe sur le mariage gay : «Si ma prise de position nette a permis d'avancer plus vite, j'en suis heureux.»
Encombrants. Hier sur Radio J, Laurent Fabius en a remis une louche sur les egos socialistes, décidément trop encombrants: «De temps en temps, il y a comme cela une fusée qui part. Vous n'empêcherez pas qu'il y ait quelques egos qui veuillent se mettre en avant. Ce n'est pas grave, les gens font la part des choses.» Et le numéro deux du PS d'ajouter qu'avec le pre