Marseille envoyé spécial
Daniel Cohn-Bendit défend les arbitrages. Au foot, comme en politique, il en appelle à la raison, au pragmatisme et met en garde contre les faux procès. Il faut soutenir le projet de Constitution européenne comme il faut accepter le penalty sifflé par l'Italien Collina lors de la finale OM-Valence. «Barthez est le dernier joueur. Il fait une faute, sciemment. Il doit sortir», explique-t-il au garçon de café qui l'interpelle sur l'injustice qui a «crucifié Marseille». A la terrasse d'un café du Vieux Port, Daniel Cohn-Bendit, porte-parole du Parti vert européen, donnait, mardi, une interview à un magazine people allemand. Entre deux commentaires sur le foot, il explique qu'il ne sera jamais ministre, contrairement à son ami Joschka Fischer, «parce que ce n'est pas une vie». Il dit aussi qu'il ne sera jamais député national. Son truc à lui, c'est l'Europe parce que, «à Bruxelles, quelque chose se construit, on mène à bien un grand projet». Sur sa table, l'édition du jour de l'Equipe. Et deux téléphones qui l'interrompent régulièrement : il répond en allemand sur l'un, en français sur l'autre. Il se présente outre-Rhin et fait campagne partout, avec chaque soir des meetings : aux Pays-Bas, en Espagne, en Slovénie et surtout en France. Ses collaborateurs lui rapportent les dernières nouvelles des écologistes de toute l'Union : il y a un problème en Hongrie où la liste Verte ne sera pas validée et aussi en Finlande où une candidate a fait scandale en racon