Ministre délégué aux Relations avec le Parlement, Henri Cuq dénonce «les arguties de procédures» employées par l'opposition.
Craignez-vous une obstruction de l'opposition sur le projet de loi EDF, en cours d'examen, et sur le futur projet de loi réformant l'assurance maladie ?
Je crois que l'opinion comprend le débat de fond. Elle ne comprend pas le débat de procédure qu'elle considère, à juste titre, artificiel et technocratique. Regardez sur EDF, nous avons prévu que les débats durent jusqu'au 22. C'est un délai raisonnable. J'espère que l'opposition en est consciente.
Les groupes communiste, socialiste et centriste vous ont alerté sur les «mauvaises conditions de travail» à l'Assemblée. Selon eux, trop de textes sont à examiner. Et, de surcroît, mal préparés...
A mes interlocuteurs, je donne un conseil : inutile de chercher à faire un coup politique. Dans une lettre que les communistes m'ont adressée, ils protestent contre l'ordre du jour en faisant notamment référence à des textes déjà examinés, déjà réglés. C'est de bonne guerre que l'opposition trouve que le gouvernement fait travailler trop vite le Parlement. On a connu cela sous d'autres majorités. J'ajoute que, lorsque des textes traînent, c'est souvent que l'opposition joue un peu trop son rôle. Les manoeuvres à retardement, les arguties de procédures, lui permettent de ralentir les débats. Je pense qu'il faut laisser aux députés et sénateurs le temps nécessaire pour préparer les textes lorsqu'ils arrivent sur le burea