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Libération

Sécu : Douste-Blazy assure le suivi postopératoire

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Il défend à l'Assemblée son projet mis à mal par une note de Bercy.
publié le 30 juin 2004 à 1h15

Mal noté. Philippe Douste-Blazy, qui ne tarit pas d'éloges sur sa propre réforme de l'assurance maladie, ne décolère pas contre la note des services de Bercy qui démolit ses prévisions de retour à l'équilibre en 2007. A tel point que le ministre de la Santé a pondu un contre-argumentaire qu'il a remis hier aux 200 parlementaires UMP qui avaient répondu à son invitation à déjeuner. Un couac dont il se serait bien passé alors que l'Assemblée nationale a débuté hier l'examen de son texte.

Réponse. Les socialistes ont vite compris l'intérêt qu'ils pouvaient tirer de ce pataquès gouvernemental. D'autant qu'il implique Nicolas Sarkozy, dont les services ont rédigé la fameuse note. «Elle remet en cause toute la validité du plan», a lancé le président du groupe PS, Jean-Marc Ayrault. En réponse, lors des questions au gouvernement, Sarkozy s'est contenté du service minimum. Il a parlé d'un simple «document de travail destiné à nourrir la réflexion» et a défendu «le droit pour les politiques de ne pas être obligés de suivre les technocrates».

Décidément peu convaincu par la réforme de son collègue, le numéro 2 du gouvernement a expliqué que Douste avait en fait «parié sur un changement structurel des comportements». Une défense si molle que Jean-Marc Ayrault s'est demandé à haute voix si le locataire de Bercy n'était pas lui-même l'auteur de la fuite.

Malveillance. Car cette note vient casser le bel ordonnancement du docteur Douste-Blazy. Devant les parlementaires de la majorité qu'il av