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Libération

Beurs, Blacks : pour le PS, le compte est presque bon

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Aux élections du printemps, le nombre d'élus socialistes issus de l'immigration serait en hausse.
publié le 3 juillet 2004 à 1h19

Combien ? Personne ne le sait vraiment. «Plus», c'est sûr que lors des scrutins précédents. Mais combien précisément ? Le Parti socialiste n'a pas réussi encore à établir le nombre «de candidats issus des minorités visibles» élus aux élections cantonales, régionales et européennes du printemps. Selon les sources, il y aurait «entre 1 et 3» conseillers généraux, «de 20 à 30» conseillers régionaux et «au moins 2» députés européens, Kader Arif et Harlem Désir. Une chose est sûre, «nous avons fait mieux que la droite», affirme-t-on rue de Solférino. C'est que l'UMP a été secouée par un vif débat interne. Voulant sanctionner le peu d'égard de la direction du parti chiraquien à leur égard, des candidats issus de l'immigration ont appelé au «boycott» des scrutins régional et cantonal allant jusqu'à refuser de figurer sur des listes en position de faire-valoir. De plus, le départ du gouvernement de Tokia Saïfi a été vécu comme un retour en arrière, un renoncement aux engagements du 21 avril 2002.

Le PS compte bien, cette fois, ne plus perdre son avantage. Mardi, devant le bureau national, François Hollande a évoqué les candidatures aux futures législatives de 2007, s'engageant à faire la part belle «à la parité et à la diversité». Une réaction sans doute consécutive à la note que Fayçal Douhane, membre du conseil national du PS, lui a transmise. Dans son «analyse de l'impact électoral», l'élu suggère à la direction du parti «de réserver» des circonscriptions, cantons et municipalités