Appel à l'insurrection
Libération (zone sud), organe clandestin de l'un des principaux mouvements de résistance, relaie un appel du CNR (Conseil national de la Résistance) pour faire de ce 14 juillet 1944 une «journée de préparation à l'insurrection nationale». Il y est demandé de «hisser les drapeaux tricolores», «chômer toute la journée» et de manifester «sa haine de l'ennemi» en se rassemblant autour des monuments aux morts de la guerre de 1914-1918. Le journal annonce également la libération de «régions entières».
10 juillet 1944
Un décret du GPRF (Gouvernement provisoire de la République française) définit la mission des commissaires de la République nommés à Alger et affectés aux territoires libérés.
11 et 12 juillet
Après les Etats-Unis, de Gaulle se rend au Canada. Il y rencontre, entre autres, cinq savants atomistes français qui décident de l'informer de l'évolution de la bombe atomique américaine le secret le mieux gardé de la guerre , afin de «prendre en France les mesures nécessaires à une rapide reprise des recherches atomiques».
Les Etats-Unis reconnaissent l'autorité de facto du GPRF sur le territoire français.
12 juillet
Confronté à une fronde des «ultracollaborateurs» (amiral Platon, Marcel Déat, Drieu La Rochelle, Jacques Doriot, etc.) qui souhaitent un alignement total du gouvernement sur l'Allemagne, Laval convoque ce qui sera en fait le dernier Conseil des ministres du gouvernement de Vichy. Le communiqué, approuvé à l'unanimité, y compris par Pétain, confirme la position «attentiste» de Vichy : il prétend que la France