Contents, mais pour combien de temps ? Depuis l'intervention télévisée de Jacques Chirac, les socialistes sont satisfaits. D'abord parce que le chef de l'Etat a annoncé l'organisation, au second semestre 2005, d'un référendum pour ratifier le projet de Constitution européenne. Ce que le PS réclamait. Ensuite parce que les vacances arrivent et qu'elles seront une bonne occasion de fourbir leurs armes en vue de la campagne interne qui va s'ouvrir dès septembre au sein d'un parti que ce projet de Constitution divise. La traditionnelle université d'été de La Rochelle, fin août, officiellement consacrée au projet des socialistes pour 2007, constituera la première étape de cette confrontation de points de vue.
Car François Hollande l'a promis, les adhérents socialistes seront consultés pour trancher les différends qui existent depuis des mois entre la majorité du parti et ses oppositions, favorables au non (le Nouveau monde d'Henri Emmanuelli et Jean-Luc Mélenchon, le Nouveau parti socialiste d'Arnaud Montebourg et Vincent Peillon et Forces militantes de Marc Dolez, le patron de la fédération du Nord). Mais des divergences existent aussi au sein même de la majorité construite autour du premier secrétaire. Certains se prononcent pour le non (les députés Manuel Valls et Eric Besson par exemple, les présidents des régions Nord-Pas-de-Calais et Paca, Daniel Percheron ou Michel Vauzelle), d'autres expriment leurs réticences (tel Laurent Fabius), d'autres encore optent clairement pour le