A l'Elysée comme du côté des parlementaires, cela ne fait plus de doute : Nicolas Sarkozy sera bien candidat à la présidence de l'UMP en novembre. L'intéressé, lui, rechigne toujours à l'affirmer ouvertement. Mais, dans un entretien à Paris-Match publié hier, où on le voit poser en famille, jouer au foot avec son fils Louis ou courir sur la plage en short au côté de son épouse, Cécilia, Nicolas Sarkozy affirme que prendre l'UMP est, pour lui, un «devoir». Du coup, la course à la déférence et aux offres de services est lancée. Depuis le début de la semaine, les opérations de parrainage pour valider sa candidature se multiplient. Pour la seule journée d'hier, trois départements ont lancé des appels à la soutenir. Dans le Vaucluse, tous les parlementaires emmenés par le député Thierry Mariani viennent de s'adresser aux adhérents de l'UMP «pour que le plus grand nombre possible d'entre eux puissent envoyer dès maintenant leur parrainage». Il faut recueillir les signatures de 3 % des militants répartis sur au moins dix fédérations pour postuler à la présidence de l'UMP. Dans l'Oise, c'est le sénateur Philippe Marini qui a lancé son «opération Sarkozy» et affirme avoir déjà recueilli 517 réponses positives. Même la Gironde, fief d'Alain Juppé, a fait allégeance par le biais du député Jean-Paul Garraud et du maire d'Arcachon, Yves Foulon pour louer «l'expérience et la stature d'homme d'Etat moderne» du ministre de l'Economie. La veille, le sénateur des Hauts-de-Seine Roger Karo
Sarkozy : la chasse aux parrainages est ouverte
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par Antoine Guiral
publié le 23 juillet 2004 à 1h32
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