Et Dominique Strauss-Kahn dans tout ça ? Où était, à La Rochelle, le soi-disant troisième homme fort du Parti socialiste pendant que François Hollande et Laurent Fabius jetaient leur nouvelle rivalité en pâture à l'université d'été (Libération d'hier) ? D'aucuns auraient entendu vendredi DSK, partisan du oui à la Constitution européenne, moucher Marc Dolez, le responsable de la fédération du Nord, favorable au non, lors d'un atelier sur les délocalisations. D'autres l'ont vu dire, sur France 3, samedi soir, qu'il ne se résignait pas à la division des socialistes sur l'Europe. Et qu'il était prêt à discuter «des heures» avec Laurent Fabius pour le convaincre de se prononcer pour le traité (ce qui lui a d'ailleurs valu une prise de bec avec le député de Seine-Maritime en marge du dîner avec les militants). Les plus mauvaises langues soulignent que le député du Val-d'Oise s'est surtout fait remarquer à La Rochelle par son comportement de groupie dans la haie d'honneur réservée à Lionel Jospin, samedi soir.
Déjeuner à Ré majeur. Tout ça pour dire que l'ancien ministre de l'Economie aurait été la première victime de la compétition désormais sur la place publique entre le premier secrétaire du PS et son numéro 2. Totalement éclipsé par ce combat des chefs. Comme son discours consacré à la démocratie, lors de la réunion plénière, n'a pas marqué les esprits, DSK n'avait plus que l'invitation à déjeuner dimanche chez Lionel Jospin, à l'île de Ré, honneur suprême, pour rouler des mécan