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Libération

Sarkozy, prétendant sans concurrent à l'UMP

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publié le 31 août 2004 à 1h57

En piste pour l'UMP. Nicolas Sarkozy annoncera sa candidature à la tête du parti jeudi ou vendredi, si la crise des otages français en Irak ne vient pas bouleverser le calendrier politique. Il entend se déclarer aussi sobrement que possible, par simple communiqué. Il s'expliquera plus longuement samedi, devant les militants réunis en université d'été à Avoriaz. Et les Français auront droit à une version abrégée lors d'un journal télévisé du week-end. En attendant, le ministre de l'Economie n'a pu retenir, hier, une nouvelle impertinence: devant des patrons hilares, réunis pour l'université d'été du Medef (lire page 14), il a plaidé pour un renouvellement des générations en politique. Soulignant, à propos de ceux qui «restent trop longtemps» en place: «A un moment donné, l'énergie que vous mettez à durer, vous ne la mettez plus pour faire.» De quoi agacer encore Jacques Chirac, qui, lors de son intervention du 14 Juillet, avait accusé Sarkozy de faire de la «politique avec un petit "p"».

Inarrêtable. Depuis cette charge présidentielle, le ministre de l'Economie est résolu à conquérir le parti. Tout l'été ses lieutenants ont fait monter la pression en égrenant la liste de ses parrainages. L'ancien maire de Neuilly n'a pas vraiment besoin de faire campagne. Il est sûr de gagner. Il pourrait même se retrouver seul en lice. Les chiraquiens ont renoncé à lui opposer un challenger et candidat de second plan, comme le député Nicolas Dupont-Aignan. Ils auront du mal à recueillir les 3