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Chez les Verts, ça pourrait se jouer au centre

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Réuni en conseil national ce week-end, le parti se cherche une nouvelle majorité.
publié le 11 septembre 2004 à 2h05

Parti écolo cherche direction stable, désespérément... A moins de trois mois de leur prochain congrès, les Verts tentent, ce week-end, en marge de leur conseil national, de poser les fondations d'un large rassemblement. Ils rêvent d'un parti apaisé, débarrassé de ses incessantes querelles. «Je souffre de l'image déplorable des Verts. Il faut que nous soyons enfin capables de casser le jeu des courants, de privilégier ce qui nous réunit. Je crois qu'il y a cette année une possibilité de faire une synthèse sans exclusive», explique Jean-François Caron, maire de Loos-en-Gohelle et conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais. Avec Ronan Dantec, maire adjoint à Nantes, Caron a été, en juillet, l'initiateur d'un appel à «rassembler les Verts», signé par de nombreux élus de province. L'ambition étant de constituer un «pôle central» autour duquel viendrait se fédérer une future nouvelle majorité : si le congrès de 2002 s'est gagné à gauche après le naufrage de la gauche plurielle, chacun s'accorde à penser que celui de décembre 2004 devrait se gagner au centre. On se bouscule donc pour s'y réserver une place.

Pour explorer une acrobatique synthèse, Caron avait rendez-vous vendredi soir à Paris avec quelques dizaines de militants de plusieurs sensibilités, notamment avec les représentants de Café vert ­ une alliance scellée au début de l'été entre les amis de l'ex-ministre Dominique Voynet et de la députée européenne Marie-Hélène Aubert. Ce «pôle réalo», animé par le maire adjoint de Pa