Le coup de gong final retentira ce soir à minuit. Pour pouvoir briguer la présidence de l'UMP, les huit candidats déclarés devront avoir déposé au moins 3 400 parrainages de militants, le nom de leurs deux colistiers (pour le poste de vice-président et de secrétaire général) et une profession de foi. Hier soir, seul Nicolas Sarkozy disposait des 3 400 signatures militantes. Le ministre de l'Economie, qui revendique près de 20 000 parrainages, rendra publique ce soir la composition de son «ticket» et réexpliquera demain matin sur Europe 1 ce qu'il compte faire de l'UMP. Sauf changement de dernière minute, Nicolas Sarkozy devrait présenter à ses côtés Jean-Claude Gaudin, actuel n° 2 de l'UMP, pour incarner la sensibilité libérale, et Pierre Méhaignerie, pilier de la famille centriste, à la place de Philippe Douste-Blazy, l'actuel secrétaire général du parti. François Fillon se verra également proposer une fonction en vue dans le futur organigramme.
Hier, deux autres candidats «crédibles» Christine Boutin, députée des Yvelines, et Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne assuraient être tout proches de la barre fatidique des 3 400 parrainages, sans pour autant l'avoir franchie. «Je dispose de plus de 3 000 signatures arrivées à ma permanence, assurait, hier, l'ex-candidate à la présidentielle Christine Boutin. Avec celles qui sont parvenues directement au siège de l'UMP à Paris, je devrais disposer des soutiens nécessaires.» Plus prudent, le souverainiste Nicolas Dupont-Ai