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Libération

Au Sénat, Poncelet tient la présidence au chaud pour Raffarin

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Désigné par l'UMP, il devrait rempiler, vendredi, pour trois ans.
publié le 30 septembre 2004 à 2h20

Raffarin est peut-être potentiellement devenu, hier, président du Sénat. Certes, hier à l'issue d'une primaire interne face à Alain Lambert, Christian Poncelet a été élu (par 95 voix contre 44) comme candidat de l'UMP à la présidence du Sénat. Le sénateur des Vosges, 76 ans, devrait ainsi retrouver vendredi le «plateau», réservé au boss du palais du Luxembourg. «C'est mon dernier mandat», a-t-il assuré à l'issue du scrutin. Le mandant du président est de trois ans. Il est réélu à l'issue de chaque renouvellement triennal du Sénat. D'aucuns font remarquer ­ à juste titre ­ que ce n'est pas la première fois qu'il fait cette promesse. En 2007, «Ponpon» pourrait laisser place libre à Jean-Pierre Raffarin, qui sera alors sans doute redevenu sénateur de la Vienne. Ceci étant, d'ici là, «d'autres talents peuvent se révéler, d'autres ambitions s'affirmer», pronostiquait, hier, un sénateur UMP de Paris. A commencer par le perdant du jour, Alain Lambert, qui se disait hier «sans rancoeur et sans rancune». «Mon capital progresse», notait-il même, optimiste. .

Christian Poncelet reste donc à la manoeuvre. Il devrait rencontrer aujourd'hui Michel Mercier, président du groupe de l'Union centriste. Le sénateur du Rhône veut conserver pour les siens (32 membres contre 155 à l'UMP), deux présidences de commission sur six. Si ce n'est pas le cas, il n'exclut pas de présenter ­ voire de soutenir ­ un candidat contre Poncelet. Le président sortant cherche aussi à s'attirer les bonnes grâces du g