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Libération

Sarkozy pédale dans la tambouille UMP

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Femmes, jeunes, chiraquiens... le futur président peine à constituer son équipe.
publié le 30 septembre 2004 à 2h20

Le casse-tête a commencé. Pas encore élu président de l'UMP, Nicolas Sarkozy peine déjà à composer sa future équipe de direction du parti chiraquien. «Trouver des talents, ça ne sera pas facile», concédait-il mardi, en marge des journées parlementaires de l'UMP à Argenteuil. Du coup, il prévient que son organisation sera «resserrée». Il sait qu'il ne peut pas compter sur son seul clan pour l'entourer. Il devra jouer la carte de l'ouverture pour au moins deux raisons. D'abord, son entourage n'est pas assez riche en personnalités d'envergure. Seul son plus proche collaborateur, le député européen Brice Hortefeux, est en mesure d'occuper une fonction stratégique. Les autres élus qui se revendiquent de lui ­ et ils ne sont pas si nombreux ­, comme les députés du sud de la France Christian Estrosi ou Thierry Mariani, seront récompensés mais par des postes subalternes. Ils ne sont pas assez représentatifs au sein du mouvement. Soit parce qu'ils sont jugés trop à droite à l'instar des deux précités, soit parce qu'ils sont trop libéraux comme le député d'Indre-et-Loire Hervé Novelli.

Chiens de faïence. Ensuite, Nicolas Sarkozy veut montrer que, contrairement à son prédécesseur Alain Juppé, il n'est là pour exclure personne. A vrai dire, il n'a pas vraiment le choix. Sûr d'être élu en novembre avec une écrasante majorité, il sera de fait l'obligé des partisans du président de la République, qui ne présentent pas de candidats contre lui. Il a déjà accepté de garder au poste délicat de