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Libération

Auditions pour l'après-Sarkozy à Bercy

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publié le 1er octobre 2004 à 2h22

Jean-Pierre Raffarin a beau jurer qu'il a déjà choisi le successeur de Nicolas Sarkozy à Bercy, l'affaire ne semble pas si bouclée que cela. Il continue d'ailleurs à auditionner des postulants. Plusieurs candidats restent en lice, et le duo exécutif imagine encore différentes options avant de faire son choix définitif en novembre. Le ministre de la Santé,

Philippe Douste-Blazy, persiste à faire feu de tout bois pour être nommé. Avec la réforme de la Sécurité sociale, il estime avoir rempli son contrat avenue de Ségur et veut grimper d'une case. Grâce à son activisme et son sens de la communication, sa cote est remontée à l'Elysée, où il était plutôt méprisé jusqu'alors. «C'est quand même grâce à lui que l'on n'a pas entendu uniquement Sarkozy cet été», explique un proche du Président.

Hervé Gaymard est aussi un candidat très sérieux. Il pense avoir fait son temps au ministère de l'Agriculture et est allé voir Jacques Chirac pour lui vendre sa candidature à Bercy. Il affirme avoir ses chances. «Ça avance», a-t-il confié à un de ses collègues ministres qui observe que «tout le monde a adopté la technique Douste, qui consiste à faire du lobbying et à vendre sa soupe partout pour accréditer l'idée qu'il sera le prochain ministre des Finances».

Autre candidat au sein du gouvernement : le ministre de la Fonction publique, Renaud Dutreil, qui s'agite beaucoup pour obtenir cette promotion, mais a peu de chances de l'obtenir, car jugé trop libéral par nombre de chiraquiens.

Si l'hypothès