Le pataquès sur le jour férié continue. Après plus d'un an de débat, Jean-Pierre Raffarin n'a toujours pas tranché définitivement sur le choix de la journée. La loi, votée le 30 juin, prévoit que le jour férié supprimé pour financer l'aide aux personnes âgées et aux handicapés soit le lundi de Pentecôte, sauf si un autre jour est proposé. Un compromis bancal décidé sous la pression de nombreux syndicats et responsables politiques de tous bords. La gauche ironisait alors sur le retour de la «corvée», et les parlementaires UMP n'étaient pas plus convaincus. Loin de clore la polémique, ce flou du texte de loi a contribué à la prolonger. Syndicats d'enseignants, responsables de clubs de sport, animateurs de festivités comme ceux de la feria de Nîmes sont vent debout contre la suppression du lundi de Pentecôte férié.
Délégation. Hier, une centaine de députés UMP et UDF ont relayé leurs revendications en demandant au ministre de l'Education nationale, François Fillon, de «maintenir le caractère férié du lundi de Pentecôte dans les établissements scolaires». Une délégation conduite par Jean-Louis Christ (UMP, Haut-Rhin) et Yvan Lachaud (UDF, Gard) a proposé au ministre que la journée de travail supplémentaire «soit instituée dans l'Education nationale en réduisant d'un jour les vacances de la Toussaint, sans toucher au 1er novembre et au 2 novembre». «Nous sommes favorables à un acte de solidarité», mais «nous sommes convaincus que la suppression du lundi de Pentecôte férié aura