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Libération

Polynésie: tenter la sortie de crise.

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Toutes les tendances politiques sont reçues cet après-midi par la ministre de l'Outre-Mer à Paris.
publié le 23 novembre 2004 à 3h08

Papeete, correspondance.

Ils sont là, malgré le froid de la métropole. Les représentants de la quasi-totalité des formations politiques polynésiennes sont attendus cet après-midi au ministère de l'Outre-Mer à Paris, pour rencontrer Brigitte Girardin. Après plus d'un mois de crise politique et institutionnelle, et de blocages administratifs à Tahiti et dans les îles, la ministre de l'Outre-Mer qui rentrera de la Guadeloupe où elle a évalué hier, les dégâts causés par le tremblement de terre, les, reçoit pour participer à une table ronde afin d'«examiner les conséquences juridiques et techniques de l'arrêt du Conseil d'Etat» du 15 novembre annulant les élections du 23 mai aux îles du Vent (Tahiti et Moorea). Pas trop tôt. Depuis le 9 octobre, date de la motion de censure déposée par Gaston Flosse contre le gouvernement d'Oscar Temaru, le pays navigue à vue et menace d'imploser sous la pression des plus extrémistes.

Dissolution. Pressé d'en finir, tout le monde a répondu présent. Mais pas avec les mêmes objectifs. Du côté de l'Union plurielle, un seul mot d'ordre : la dissolution de l'assemblée locale. «C'est peut-être la réunion de la dernière chance. Si on ne l'obtient pas, il est quasiment inutile de parler d'autre chose», a martelé Philip Schyle, du Fetia Api (la nouvelle étoile, autonomiste), avant de prendre l'avion ce week-end pour Paris, avec Oscar Temaru. «Il est temps que l'Etat prenne la décision qui s'impose», a renchéri Nicole Bouteau, de No oe e te nunaa (Pour toi,