Sous surveillance. François Hollande n'aura peut-être pas le temps de fêter sa victoire. Certes, il devrait la célébrer dimanche en compagnie de ses amis dans un club parisien très seventies. Mais certains de ses alliés au sein du PS doutent déjà de la façon dont il gère la victoire du oui lors du référendum interne sur le traité européen. Illustrant les ambitions présidentielles concurrentes qui divisent encore sa majorité. Car, après s'être débarrassé ­ au moins provisoirement ­ de Laurent Fabius, la route de François Hollande vers l'Elysée 2007 est loin d'être dégagée. Il va trouver sur son chemin ses trois «nouveaux» secrétaires nationaux chargés du projet Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn et Jack Lang.

Partager la vedette. Seul ce dernier était présent hier soir sur le plateau de 100 minutes pour convaincre, sur France 2 (lire ci-contre). C'est a priori le plus conciliant avec Hollande. Même si le député du Pas-de-Calais attendait davantage de récompense pour avoir lâché Laurent Fabius. Il espérait ni plus ni moins devenir le nouveau numéro 2 du parti. Et le voilà contraint de partager la vedette avec deux autres éléphants. L'ex-ministre de l'Education est l'inspirateur de la dramatisation de la campagne, celui qui a poussé Hollande à brandir la menace de la crise dans le parti si le non l'emportait. Hier matin, Lang a prévenu son nouveau partenaire qu'il était impossible d'accepter des infractions à la ligne décidée par les militants. Autrement dit : les parlementai