Trois syndicats sur cinq ont signé hier soir le protocole d¹accord.

Face à des surenchères de dernière minute, Frédéric Van Roekeghem n¹a pas eu la partie facile, hier, pour son baptême du feu. L¹ultime séance de négociation entre le nouveau directeur de l¹Uncam (Union nationale des caisses d¹assurance maladie) et les cinq syndicats de médecins s¹annonçait comme une formalité. Hier soir, après douze heures de discussion, le porte-parole de l¹Uncam a annoncé que la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), le Syndicat des médecins libéraux (SML) et Alliance avaient signé le protocole d¹accord. En revanche, MG France et la FMF n¹ont pas paraphé le document.

Le texte définissant les principes de la future convention médicale avait déjà été âprement discuté la semaine dernière, lors d¹une réunion marathon de plus de vingt heures. Mais, dans cette dernière ligne droite, chacun a tenté hier d¹arracher de nouvelles concessions, rendant plus difficile la réalisation du «consensus le plus large possible» souhaité par le nouvel homme fort de l¹assurance maladie.

Ancien directeur de cabinet de Douste-Blazy, Frédéric Van Roekeghem jouait dans cette négociation une carte essentielle pour la mise en ¦uvre à partir du 1er janvier de la réforme de l¹assurance maladie. Avec sa double casquette de directeur général de la Caisse nationale d¹assurance maladie (Cnam) et de l¹Uncam, il dispose de bien plus de pouvoir que ses prédécesseurs. Lors du débat parlementaire, en juillet, le so