Didier Julia et ses acolytes n'en finissent pas dans leur guéguerre contre le gouvernement. Et ils flinguent dans tous les coins. L'un des membres de l'équipe du député UMP qui avait mené une action avortée pour libérer les deux journalistes français retenus en otages en Irak se dit «prêt à continuer le grand déballage». Interrogé dans le Parisien de samedi, Philippe Evano, professeur d'histoire et ancien président du très droitier syndicat étudiant UNI, met en garde contre cette «opération vérité» : «Le gouvernement devrait réfléchir aux conséquences graves que cela pourrait avoir pour l'Etat français.» Et se fait menaçant : «Je conseille à Michel Barnier de ne pas aller trop loin.»
Dans le Journal du dimanche d'hier, Didier Julia en remet une couche. Alors qu'il avait déjà traité de «complètement nul» le ministre des Affaires étrangères Michel Barnier, le député UMP de Seine-et-Marne poursuit ce dernier de sa vindicte, assurant que la détention de Georges Malbrunot et de Christian Chesnot «n'aurait pu durer que quatre jours» et non «quatre mois». Qui plus est, Julia revendique pour lui et les siens une part de la libération des deux journalistes, tout en mettant en doute l'action des services secrets français, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), dans cette affaire. «Si c'était grâce à elle que les otages avaient été libérés, la DGSE aurait conseillé au président de la République de ne pas partir au Maroc et d'attendre leur retour. Or, il est parti et a é