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Libération

La Polynésie s'invite avec Hollande à l'Elysée

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Officiellement, le premier secrétaire du PS doit parler du référendum avec le Président.
publié le 6 janvier 2005 à 23h26

Le référendum, bien sûr. Mais aussi la Polynésie. François Hollande, le premier secrétaire du Parti socialiste, a l'intention de profiter de son rendez-vous en tête à tête avec le chef de l'Etat, mercredi prochain, pour remettre sur la table la question polynésienne.

Officiellement, Jacques Chirac recevra le patron du PS, comme les autres chefs de partis représentés au Parlement, pour parler du référendum sur la Constitution européenne qu'il a promis d'organiser avant l'été. Mais comme Hollande n'a pas obtenu de réponse à sa demande de rencontre avec le président de la République formulée dès la mi-octobre, en pleine crise polynésienne, il a prévenu hier le cabinet de Chirac qu'il aborderait aussi, «à la fin de l'entretien et sans faire de lien entre les deux sujets», la crise politique en Polynésie. L'Elysée lui a signifié hier au téléphone qu'il n'y avait plus matière à entretien, des élections ayant lieu le 13 février sur l'archipel des îles du Vent (Tahiti et Moorea, qui disposent de 37 représentants à l'Assemblée territoriale sur un total de 57) après la décision du Conseil d'Etat du 15 novembre d'y annuler les élections du 23 mai.

«J'aborderai de toute manière le sujet, insiste Hollande. C'est une question de principe.» Le numéro 1 socialiste entend aussi redire au chef de l'Etat qu'«il aurait mieux valu invalider l'ensemble du scrutin et dissoudre l'Assemblée territoriale». Enfin, François Hollande a l'intention d'avertir le chef de l'Etat que le PS «sera très vigilant