Menu
Libération

Les syndicats tentés d'embrayer sur le non de la CGT

Article réservé aux abonnés
De nombreuses organisations eurosceptiques, pour le bonheur des opposants PS.
publié le 11 février 2005 à 0h29

Le non de la CGT va-t-il faire tache d¹huile ? La semaine dernière, la centrale syndicale dirigée par Bernard Thibault, s¹est prononcée contre le traité constitutionnel européen. A quelques mois du référendum promis par Jacques Chirac, cette décision constitue un coup dur pour les partisans du traité, Parti socialiste en tête (lire ci-dessous). Il le sera d¹autant plus qu¹il pourrait encourager les partisans du non au sein des autres organisations syndicales à s¹agiter.

A la FSU, première fédération représentative dans la fonction publique d¹Etat, en particulier dans l¹Education nationale, le non de la CGT a levé un tabou. Très critique sur le projet de Constitution européenne, la FSU hésitait jusqu¹à maintenant à donner des consignes de vote. «La question fait débat», reconnaît désormais son secrétaire général, Gérard Aschieri. La position qu¹adoptera le Snes, place forte de la FSU parmi les enseignants du second degré pourrait bien emporter la décision. Son congrès se tiendra du 4 au 8 avril au Mans (Sarthe), en pleine campagne du referendum.

Quelques semaines plus tôt, c¹est l¹Union nationale des syndicats autonomes (Unsa) qui sera en congrès. Membre de la Confédération européenne des syndicats (CES), l¹Unsa a, en septembre 2004, pris position en faveur du traité constitutionnel. Mais les débats préparatoires au congrès font remonter le non à la surface. Alain Olive, secrétaire général de l¹Unsa, le reconnaît : «Entre le climat social et l¹épisode Bolkestein, il y a en ce m