Menu
Libération

Traité européen: le non Vert revendique son temps de parole

Article réservé aux abonnés
Le conseil national de samedi va être le théâtre de nouveaux affrontements autour de la campagne référendaire.
publié le 12 mars 2005 à 0h57

Les Verts aimeraient, ce week-end, pouvoir partir en campagne. Danielle Auroi, membre délégué à l'Europe du collège exécutif, doit soumettre ce samedi au Conseil national interrégional (Cnir) du parti une série d'initiatives «pour conduire la campagne des Verts en faveur du oui au référendum». Partisans et adversaires du traité constitutionnel européen vont en profiter pour s'affronter une nouvelle fois.

Car chez les écologistes comme chez les socialistes, l'organisation d'un référendum interne n'a pas mis fin à la guerre politique. Bien au contraire. Officiellement, les Verts appellent à voter oui le 29 mai. Mais les partisans du non ne désarment pas. Ils devraient rendre public en début de semaine un «appel au non» initié par la vice-présidente du conseil régional d'Ile-de-France, Francine Bavay, la députée Martine Billard et les sénateurs Alima Boumediene et Jean Desessard. Certains d'entre eux, Francine Bavay notamment, ont l'intention de présenter au Cnir une motion demandant à la direction du parti «d'organiser le pluralisme». Autrement dit, elle souhaite que les Verts lui reconnaissent le droit de s'exprimer et lui en donnent les moyens. A elle, comme aux 41 % de militants qui ont dit non lors de la consultation interne du mois dernier (ils avaient été 52 % à voter oui). Francine Bavay justifie son point de vue en rappelant que le CSA refuse de répartir le temps de parole entre oui et non et qu'il appartient donc au parti de «garantir le pluralisme».

Cette position semb