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Libération

Le PS uni... contre la décentralisation

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Un an après son succès aux régionales, il présente un «bilan d'étape».
publié le 22 mars 2005 à 1h05

Mettre l'Europe de côté et enfin parler d'autre chose. D'un commun accord, François Hollande et Laurent Fabius vont présenter aujourd'hui un «premier bilan d'étape» de l'action menée par les élus locaux du parti, un an après leur double victoire aux élections régionales et cantonales. «Sur le terrain, les élus locaux se mobilisent pour amortir les mauvais coups d'une droite libérale, clientéliste et court-termiste», écrit Laurent Fabius, secrétaire national aux élus et aux territoires, dans l'introduction de ce fascicule de 32 pages. Un discours ensuite repris par Claudy Lebreton, président de la Fédération des élus socialistes : «Pas un jour ne passe sans que soient annoncées des fermetures de bureaux de poste, de classes voire d'écoles, de lits dans les hôpitaux, de gendarmeries ou de perceptions.»

Largesses. Cette attaque en règle de la «décentralisation Chirac-Raffarin» sert aussi de justification à la forte hausse des impôts votée cette année par les régions socialistes (+20% en moyenne). «En engageant une polémique avec les élus du PS, l'UMP cherche à faire oublier le fiasco de la politique gouvernementale.» Le PS assure aussi que, grâce aux largesses du gouvernement, l'Alsace, seule région conservée par la droite l'an dernier, a pu se contenter d'une hausse de 2,5 % : «L'Etat a ouvert les robinets en faveur de l'Alsace et d'elle seule!» Le document recense aussi plusieurs départements de droite (Rhône, Marne ou Loir-et-Cher) qui ont fortement augmenté leurs impôts cett