Il n'y a pas que la Constitution dans la vie. Il y a aussi Paris, sa droite en morceaux et ses élections municipales en 2008. Parmi les nombreux élus UMP qui rêvent de reprendre l'Hôtel de Ville au socialiste Bertrand Delanoë, Françoise de Panafieu, 56 ans, se lance à son tour dans les élections primaires imposées par Nicolas Sarkozy. Avec, paraît-il, quelques chances de l'emporter.
Intoxication. «Si elle se donne un peu de mal, Françoise peut y arriver», confiait le président de l'UMP, la semaine dernière, lors d'un déplacement à Nantes. Une déclaration reprise dans la presse et qui a mis le feu aux poudres au sein de la fédération UMP de Paris, alors que la campagne interne n'a même pas commencé. «Evidemment, c'est plus facile de faire dire dans la presse qu'on a la préférence de Sarkozy que de travailler ses dossiers», a déclaré hier au Figaro Claude Goasguen, qui parle d'une «campagne d'intoxication» menée par Panafieu. Chaude ambiance qui a conduit le patron de l'UMP à nier, hier, lors d'une réunion au siège du parti, ces propos d'encouragement à la candidate qu'il a pourtant bel et bien tenus.
«C'est jamais bon d'être favori à Paris, glisse un proche de Françoise de Panafieu. Dès qu'une tête dépasse, tout le monde veut la couper.» Pas de quoi cependant décourager la députée-maire du XVIIe arrondissement, qui a réuni ses troupes, hier soir, dans une galerie d'art contemporain de l'ouest parisien. Finement intitulé «Paris 2008, et si on en parlait ?», ce petit raout poli