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Libération

Silence, DSK tourne. Le non recule, Dany s'écroule. Le oui socialiste ose.

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publié le 30 avril 2005 à 1h59

Le oui donne de la voix. Et redresse la tête. A la peine depuis le début de la campagne référendaire, les partisans du traité ont fait feu de tout bois cette semaine. Sur écran comme en meeting, à gauche comme à droite, ils sont sortis de leur torpeur pour lancer une contre-offensive qui a reçu un appui de l'étranger. Nombre de voix européennes ont alerté contre les risques engendrés par une victoire du non le 29 mai. Le président en exercice de l'UE, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a écarté tout «plan B» de renégociation. Invité à l'Elysée à l'occasion d'un conseil des ministres franco-allemand, le chancelier Schröder est venu donner un coup de main à son «ami Jacques». Et Lionel Jospin est sorti de trois ans de mutisme pour voler au secours de Chirac en exhortant les électeurs... à patienter deux ans de plus pour le sanctionner. De son côté, le chef de l'Etat a enrôlé sans vergogne le premier vol de l'Airbus A380 sous la bannière du oui. Résultat de ces assauts, trois sondages successifs ont marqué une remontée du oui et un effritement du non qui demeure néanmoins en tête. Le vent de la campagne serait-il en train de tourner ? Nombre de sujets promettent toutefois de continuer à alimenter la campagne des opposants au traité d'ici au 29 mai : ainsi, pendant que des patrons gourmands empochent des millions d'euros comme solde de tout compte, d'autres rêvent de «délocaliser» leurs employés en Roumanie. Et Raffarin, empêtré dans son vrai-faux lundi férié de Pentecôte, r