Le député de la Drôme présente aujourd'hui au bureau national du Parti socialiste ses propositions pour lutter contre les délocalisations.
Le traité peut-il empêcher les délocalisations ?
Il n'y a aucun lien entre le débat sur les délocalisations et la Constitution. Si on est optimiste, on peut considérer que le futur traité (la charte des droits fondamentaux, l'économie sociale de marché, le plein emploi, la reconnaissance des services publics, etc.) limitera, à terme, les délocalisations.
Si on est plus raisonnable ce que je crois être , l'adoption de la Constitution ne changera rien à ces phénomènes économiques et sociaux. Mais, contrairement à ce que disent les partisans du non, il n'y a rien dans le texte sur lequel vont se prononcer les Français qui favorise les délocalisations.
Comment limiter les délocalisations ?
A l'intérieur des frontières européennes, il faut favoriser le développement et le rattrapage économique et social des ex-pays du bloc soviétique. Comme nous l'avons fait avec l'Espagne et le Portugal au moment de leur entrée dans l'Union, l'octroi de fonds structurels doit être accompagné d'une harmonisation fiscale et sociale progressive.
Et pour les délocalisations hors d'Europe ?
Le futur traité prévoit l'instauration d'un tarif douanier à l'extérieur des frontières européennes. C'est bien précisé dans son article III-151. Henri Emmanuelli se trompe en affirmant le contraire. La Chine constitue une menace réelle.
Par son essence même une dictature doublée