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Libération

Borloo lance son plan d'aide à l'emploi

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Le texte fait la part belle aux services à la personne. Et vise 500 000 postes créés.
publié le 25 mai 2005 à 2h19

Le deuxième étage du plan Borloo, officiellement dénommé «plan de cohésion sociale», sera lancé ce matin au Conseil des ministres sous la forme d'un projet de loi, qui sera examiné par l'Assemblée nationale le 9 juin. Les ménages y trouveront sans doute leur compte, puisque le texte est surtout consacré à la multiplication des «emplois à la personne».

Qu'il s'agisse d'une aide à domicile pour les personnes âgées dépendantes, d'un dépannage informatique à la maison, d'une garde d'enfant ou d'un soutien scolaire, les particuliers bénéficieront, en plus de la réduction d'impôt déjà accordée aux contribuables (50 % dans la limite de 15 000 euros par an), d'une réduction de 15 points des cotisations sociales.

Spécimens.

Jean-Louis Borloo tient surtout à présenter son nouveau bébé, assurément la partie la plus «glamour» de son dispositif : le chèque emploi service universel (Cesu), qui remplacera, le 1er janvier 2006, les moyens de paiement déjà en circulation. Nouveauté : les entreprises, mais aussi des institutions, pourront abonder au Cesu. Un employeur, une caisse de retraite, une mutuelle, un comité d'entreprise ou une collectivité locale pourront prendre en charge une part du chèque. Dans ce cas, elles auront droit à un crédit d'impôt de 25 %. «Il s'agit d'améliorer les conditions de vie de nos compatriotes, il s'agit d'emplois qui aident les gens», s'exclame Borloo, toujours lyrique. Le marketing de ce nouveau carnet de chèque, forcément populaire, est déjà prêt puisque le min