C'est parti. Ou plutôt reparti. Quinze jours après la victoire du non au référendum, une semaine après l'éviction de Laurent Fabius de la direction du PS et l'annonce par François Hollande, le premier secrétaire, d'un congrès anticipé en novembre, les socialistes repartent en campagne. Interne une nouvelle fois. Ce week-end, le Nouveau Parti socialiste (NPS) d'Arnaud Montebourg et Vincent Peillon rassemble ses troupes à Paris. Dans huit jours, Henri Emmanuelli réunit les comités du non constitués pendant la campagne. Laurent Fabius, lui, réfléchit à l'organisation d'un raout avec ses amis d'ici à la mi-juillet. En un mot, les grandes manoeuvres ont commencé. Pour le leadership interne au PS, donc pour la présidentielle de 2007.
D'abord, le NPS. Partisans du non lors de la consultation interne, ses leaders n'ont pas fait campagne avant le référendum national par respect du vote des militants. Ils sortent du coup à peu près indemnes des luttes fratricides en cours. Ce week-end, ils recevront la visite d'Alain Vidalies et ses amis emmanuellistes, jusqu'ici membres de Nouveau Monde, mais en désaccord avec le député des Landes sur la transgression du vote militant. Un petit plus donc pour le NPS. Montebourg et Peillon entrent dans la bagarre qui s'annonce avec un seul mot inscrit sur leur feuille de route : autonomie. Ils devraient donc déposer au congrès une motion signée NPS, rien que NPS. Leur stratégie : se placer au centre du parti pour faire monter les enchères. Car la quest