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Libération

Villepin tente de minimiser ses débuts poussifs

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Le Premier ministre a dressé hier son bilan mensuel et réaffirmé ses engagements.
publié le 1er juillet 2005 à 2h49

Il l'avait promis, c'est fait. Dominique de Villepin s'était engagé à rendre compte de son action tous les mois, il a tenu hier sa première conférence de presse. Le hic, c'est qu'il n'avait pas grand-chose à dire de plus que lors de son discours de politique générale et de ses différentes prestations télévisées.

En berne dans les sondages, le Premier ministre mise visiblement gros sur la communication et le martelage des messages. Hier, il est revenu sur les cafouillages de ces trente jours. Et a cherché a montrer qu'il tiendrait les engagements de son prédécesseur. «Toutes les dispositions de la loi sur l'école seront mises en place», a-t-il promis, ajoutant que «le transfert des TOS [agents techniques de l'Education nationale] sera lui aussi effectué selon le calendrier prévu».

A la suite des propos de Nicolas Sarkozy qui s'en était violemment pris aux juges, il a redit qu'il se pencherait «sur la question de la responsabilité des magistrats dans les prochaines semaines». Il s'est également prononcé pour des peines «aggravées» pour les récidivistes, mais «dans le respect de l'individualisation» de ces peines. Son ministre de l'Intérieur s'est, lui, exprimé dans le Figaro, pour demander l'instauration de peines planchers pour les multirécidivistes.

Dominique de Villepin a, par ailleurs, donné raison, contre le ministre des Transports, Dominique Perben, à son numéro 2 en annonçant l'installation de «500 radars supplémentaires» en 2006 dans le cadre de la lutte contre l'insécuri