Voilà une «trouvaille» de Raffarin qui n'aura pas survécu à son départ... Le 16 mai 2005 aura sans doute été le premier et dernier lundi de Pentecôte (officiellement) travaillé. Remis hier à Dominique de Villepin, le rapport du «Comité de suivi et d'évaluation de la journée de solidarité», présidé par le député UMP des Alpes-Maritimes Jean Leonetti, a beau y mettre les formes, sa conclusion est sans appel : pour aider les personnes âgées, il vaudrait mieux s'organiser autrement.
Le message a été bien entendu par le chef du gouvernement. Quelques heures après la remise du rapport, Matignon s'est fendu d'un communiqué, expliquant que «le Premier ministre souhaite que le dispositif soit appliqué désormais avec davantage de souplesse» et «demande au ministre de l'Education nationale de lui faire des propositions avant la rentrée scolaire sur les modalités d'application par les personnels de son ministère en dehors du temps scolaire». Dominique de Villepin «demande aussi au ministre de l'Emploi et au ministre de la Fonction publique de préparer les textes réglementaires permettant aux employeurs publics et privés de s'organiser librement en 2006».
Bilan «contrasté». Après le fiasco du 16 mai 2005, il aurait été étonnant que le Premier ministre ne saisisse par la perche tendue par ce comité composé de sept parlementaires (six UMP, un UDF) et de six personnalités qualifiées (un préfet, deux recteurs, deux experts proches des milieux patronaux et le directeur du Credoc). Ce cénacle dr