«Que faire en 2006 ?», s'interroge Jean Leonetti en conclusion de son rapport. Le député-maire d'Antibes propose «quatre axes d'action».
1. Abandonner toute référence au lundi de Pentecôte.
Il faut, assure Leonetti, «laisser les entreprises et les administrations organiser librement dans l'année le travail d'une journée de solidarité». «C'est aux partenaires sociaux qu'il revient, par accord, d'en fixer les modalités d'organisation pratique, dans les entreprises comme dans les administrations. Il appartient aux services publics de montrer l'exemple, en recherchant les accords permettant d'utiliser au mieux les sept heures ainsi travaillées. Il n'est pas sûr, dès lors, que la référence subsidiaire au travail du lundi de Pentecôte doive être maintenue.»
2. Pour les enseignants : allonger la prérentrée.
Dans l'Education nationale, «il paraît souhaitable que ne se renouvelle pas, en 2006, la situation très peu satisfaisante observée le 16 mai 2005 dans les écoles, les collèges et les lycées». «La solution la plus pertinente consisterait à demander aux enseignants de participer à deux demi-journées de définition (...) du contrat d'objectifs devant être conclu entre l'établissement et l'autorité académique (...). Il s'agirait sans modifier le rythme des élèves de consacrer sept heures de concertation à l'élaboration et au suivi de ce document, par exemple au moment de la prérentrée.»
3. Taxer davantage le patrimoine.
Pour «mieux répartir l'effort de solidarité», Leonetti considère q