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Libération

Les syndicats retrouvent une unité face au «plan d'urgence»

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La CGT promet une «mobilisation forte à la rentrée».
publié le 22 juillet 2005 à 3h03

Rendez-vous en septembre. Sortant hier de la réunion du Comité supérieur de l'emploi, les syndicats ont pris date, n'ayant pas de mots assez durs pour commenter les mesures du «plan d'urgence» qui leur étaient soumises. «Le gouvernement a réussi à fédérer l'ensemble des organisations syndicales», a constaté Jack Tord, qui conduisait la délégation CGT. Il a estimé que «les aménagements proposés par le gouvernement» étaient «secondaires» et qu'il fallait «s'attendre à une mobilisation forte à la rentrée».

Pour Jean-Claude Quentin (FO), «on reste dans la logique anglo-saxonne et même thatchérienne». «On va augmenter la précarité de l'emploi et creuser le trou de l'assurance chômage», prédit le représentant de Force ouvrière, qui annonce que son syndicat engagera «tous les recours possibles devant les juridictions internationales, ce qui veut dire que jusqu'en 2007, les entreprises vont vivre dans l'insécurité la plus complète, dans l'attente des décisions de ces juridictions».

«Nous avons fait part de notre très grande inquiétude concernant le dialogue social», a dit Michel Coquillion (CFTC). Le syndicat chrétien reproche au gouvernement d'«imposer aux partenaires sociaux des décisions qui ne conviennent qu'à l'une des parties». Le Medef est non seulement satisfait, mais en demande davantage. «Le contrat nouvelles embauches est une opportunité supplémentaire. Pourquoi ne pas l'étendre à l'ensemble des entreprises ?» s'est interrogé Denis Gautier-Sauvagnac, qui voudrait aussi que