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Libération

Les ministres virés en quête d'électivité

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Nombreuses législatives partielles à la rentrée pour les ex-membres de l'équipe Raffarin.
publié le 1er août 2005 à 3h09

Dans les starting-blocks. Passé la déception de devoir quitter brutalement les ors de la République, plusieurs anciens ministres du gouvernement Raffarin profitent de l'été pour préparer leur retour au Parlement, même si la date des élections n'est pas encore calée. La direction de l'UMP a en effet décidé de ne pas organiser tous les scrutins en même temps, histoire de ne pas donner une dimension nationale à cette vague d'élections législatives partielles. «C'est une succession d'élections locales. Mais si on les gagne toutes, ou si au contraire nous les perdons toutes, cela aura forcément une signification...», prévient un conseiller de Nicolas Sarkozy, patron de l'UMP et ministre de l'Intérieur, chargé de convoquer ces scrutins.

Prudence, donc. D'autant que certaines élections présentent un vrai risque. A commencer par celle de Laurent Hénart, 36 ans, ancien secrétaire d'Etat à l'Insertion des jeunes, qui pourrait ouvrir le bal à la rentrée. Le dauphin d'André Rossinot à Nancy va tenter de récupérer son siège de député de Meurthe-et-Moselle. Pour plus de sécurité, l'UMP a commandé un sondage dont les résultats ­ plutôt encourageants ­ ont incité le jeune élu à se représenter malgré les risques de défaite. Il se dit sûr que «les gens ont tourné la page du gouvernement Raffarin» et que l'impopularité de son ex-Premier ministre ne jouera pas contre lui.

D'autres n'ont pas son audace : Frédéric de Saint-Sernin, par exemple, ancien secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire,