Oui : les psychanalystes ont quelque chose à dire sur ce qui se passe dans le temps présent d'aujourd'hui : de quelles terreur et bévue un terrorisme s'exerçant dans le monde et sur le monde est-il, non pas le symbole, mais le signe ? Hallucination ? Acte magique ? Perversion ? Autre sens du réel ? De la vie ? De l'histoire ? provoquant stupeur, morts, arrêt de la pensée, meurtres en conséquence, assassinats d'innocents, tel, aussi, celui de Jean Charles de Menezes, brésilien devenu récemment londonien, et dénis par excuses ou revendications et reconnaissances que ce terrorisme s'accorde à lui-même en signant, à chaque fois, dans l'après-coup, ses actes, au point que l'on puisse se demander à quelle histoire il appartient ? de quelle «gloire» si une telle «gloire» sous cette forme peut exister et erreur en même temps il relève ?
A cause de la précipitation, ampleur de ces actes qui ont eu lieu à Londres, à Charm el Cheïkh, ces derniers jours, il ne s'agit plus de «martyrologie musulmane» ou «islamique», ce qui ne veut absolument rien dire, mais bien de détermination idéologique qui inclut autant la mort de soi que celle de l'autre, voisin, prochain, parental, connu et inconnu...
Tragédie de l'innocent et violence terroriste se côtoient, rivalisent en leur extrême : la première est la marque d'une liberté autre que celle d'être, ici, né, et, en naissant, «coupable» ; l'autre est la désignation que tout le monde est coupable (immeubles, humains, vitres, hôtels, maillots de