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Libération
Interview

«Il y aura un candidat du NPS au Mans»

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publié le 24 août 2005 à 3h24

Quarante-huit heures avant l'université d'été du PS à La Rochelle, le Nouveau Parti socialiste (NPS) réunit à compter d'aujourd'hui ses militants à Fouras (Charente-Maritime). Un de ses fondateurs, Vincent Peillon, laisse entendre qu'il sera candidat au poste de premier secrétaire.

Montebourg veut une alliance exclusive avec les partisans du non. Vous pas. Irez-vous ensemble au congrès du Mans ?

L'unité du NPS n'est pas en danger. Vous vous en rendrez compte aujourd'hui. Entre nous, deux débats se sont succédé. Le premier sur l'opportunité de défendre, en tant que courant, une motion. Ce débat a été tranché dès juillet. Nous soumettrons aux militants notre propre texte autour de deux impératifs : rénover et rassembler. Le second débat portait sur la nécessité de créer une coalition des non avec Fabius et Emmanuelli. Deux camarades en ont fait la proposition (Libération du 19 août). Ce n'est pas la ligne du NPS, qui ne veut pas réduire le périmètre d'une nouvelle majorité au seul bloc des non et exclure ainsi une partie des militants. Nous reprochons assez à Hollande de pratiquer les exclusives en cherchant à rassembler les seuls partisans au traité constitutionnel européen pour ne pas reproduire la même erreur. Il est de notre responsabilité de nous adresser à tous.

Pour leur proposer quoi ?

Notre seule préoccupation est de battre la droite et de gagner la présidentielle de 2007. Cela suppose, à la fois, de nouvelles orientations intégrant les leçons du 21 avril 2002 et du 29 ma