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Libération

Chez les Verts, les candidats à la présidentielle fleurissent

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Lors de leurs journées d'été à Grenoble, les ambitions s'affichent entre stands bio et happening baba.
publié le 27 août 2005 à 3h26

Grenoble envoyé spécial

Y a du soleil et des candidats, darladarlidada... Le campus grenoblois accueille un parti écologiste studieux dans les amphis, mais dissipé sous la chaleur. «Les ateliers sont trop bien préparés, ça a dû paraître trop paisible. Du coup, certains jouent les agents d'ambiance», ironise Sergio Coronado, porte-parole des Verts. Entre stands bio et happening baba (une tomate sur pattes poursuivie par des maïs OGM), les velléités présidentielles se déchaînent. Après Noël Mamère et Dominique Voynet, on aurait pu miser quelques billes sur José Bové, venu à Grenoble proposer ses états de service pour une gauche rassemblée. Mais non. Les Verts veulent un candidat issu de leur rang. C'est une décision votée lors de leur dernier conseil national.

Pétrole. Dès le petit matin, Yves Cochet surprenait son monde en confiant son envie, avant de la répandre dans les travées, convaincu de son argumentaire. «Le problème number one, c'est le pétrole, et je ne vois personne d'autre que moi pour défendre cette analyse», estime l'ex-ministre en bermuda-sandales, auteur d'un livre Pétrole apocalypse à paraître dans deux semaines : «C'est la plus grande épreuve que va affronter l'humanité, il faut imposer la nécessité d'un rationnement planifié de l'alimentation et de l'énergie.» «Face à cette problématique centrale, le clivage entre antilibéraux radicaux et écologistes d'accompagnement n'a pas lieu d'être», ajoute Cochet qui reproche aux Verts de «discuter tranquillement du sexe